top of page
CP3P5882_edited.jpg

RESPIRATION

 

Savoir respirer correctement durant l'effort est un point essentiel que peu de monde maîtrise. Pourtant, c'est un des critères le plus important en escalade.

 

Durant un effort, les grimpeurs ont souvent tendance à bloquer la respiration, respirer « trop petit » ou respirer par à-coups ce qui engendre une augmentation du rythme cardiaque car ils s’asphyxient ; très vite les fibres musculaires manquent d’oxygène et l’acide lactique fait son entrée (sans oxygène la combustion des sucres entraîne la fabrication d’acide lactique). Le grimpeur va alors sentir sa force et son endurance diminuer, les premiers symptômes du stress apparaîtront, petit à petit sa lucidité sera réduite ce qui le mènera inexorablement à la chute. 







 

Il est donc nécessaire d’apprendre à respirer correctement durant un effort et à contrôler cette respiration tout au long de l’effort. Ceci est impossible à mettre en œuvre directement en escalade sans passer par l’entraînement au sol. Sinon c’est comme mettre la charrue avant les bœufs. 

 

Pour cela, il y a beaucoup de sports au sol possible où l’on peut apprendre à respirer régulièrement tout en faisant un effort comme la course à pied, le vélo, le triathlon ou le tennis ou par d’autres moyens tels que la méditation, le yoga ou encore la sophrologie qui conduisent à des états détendus, concentrés, sereins.

 

Par le biais de ces deux chemins, il est possible de garder la concentration sur sa respiration et apprendre à la réguler. Ensuite, lors de la préparation physique, par exemple lors des tractions, le grimpeur fournit un effort court et basique. Le grimpeur a donc l’espace mental nécessaire pour se concentrer pleinement sur la respiration. C’est là qu’il peut apprendre à garder le contrôle sur son souffle et son effort. Grâce aux entraînements de ce type, on acquiert des habitudes qui deviendront un réflexe dans les efforts de plus longue durée.

MAUVAISE RESPIRATION

FATIGUE

STRESS

CHUTE

bottom of page